« J’avais mis des palettes pour tenir le plafond »
Dans son éclairage régional, la Fondation dévoile le parcours, la résilience et les combats des personnes mal logées en Occitanie.
Pierre et Emmanuel, deux frères propriétaires occupants de leur ferme.
"Nous, on est nés ici, c’est l’exploitation de nos parents. Ils faisaient de l’élevage de bovins. Nous avons continué tous les deux l’activité de nos parents. Aujourd’hui, on a changé d’élevage. Nos parents ont acheté en 1962, mais la maison est plus vieille, je ne pourrai pas vous dire ».
La maison de 150 m² est peu investie par les deux hommes. Leur quotidien se passe à l’extérieur, ils consacrent leur vie aux travaux de l’exploitation.
L’urgence, c’est la rénovation de la toiture en très mauvais état. Une partie est tombée dans le salon. Les deux hommes avaient mis des palettes en équilibre pour tenir le plancher. Le plafond d’une des chambres tenait par des étais. Le temps des travaux, le charpentier a condamné le salon dans lequel le froid est saisissant.
« C’était notre salon, ça arrivait qu’on y aille. J’avais mis des palettes pour tenir le plafond. Maintenant que le toit est refait il n’y a plus de poids au-dessus. Parce que j’en avais mis au-dessus pour tenir la charpente. J’étais obligé pour pas que ça tombe. Là, ça a été fait à neuf. »