« La Fondation, c’est une force ! »

C’est en écoutant les prises de parole de la Fondation que Joëlle a franchi le pas. « Avec le pacte du Pouvoir de vivre qu’elle a lancé et avec toutes ses interpellations politiques, je me suis dit qu’il fallait que je m’engage aux côtés de la Fondation. Après les confinements, je ne voulais pas rester repliée sur moi-même », précise l’ancienne assistante sociale malouine.

Après avoir cherché les coordonnées de la Fondation sur Internet, Joëlle a pris contact avec le Directeur de l’agence de Rennes puis rencontré l’équipe : « J’ai fait la connaissance des 3 salariés et des 8 bénévoles dans la même réunion, je me suis sentie embarquée ! J’ai tout de suite senti l’activité débordante et ai été immédiatement intégrée. » Les premiers mois, Joëlle a surtout regardé et écouté, puis a fait équipe avec l’assistante de l’agence notamment, pour gérer les dossiers « Appels de détresse » avant passage en commission. Puis, elle a participé aux réunions, est allée sur le terrain, à la rencontre des ménages aidés par la Fondation.

La 2e année, elle a pu suivre des situations « SOS Taudis » et continuer à recueillir des témoignages. « Il y a une activité débordante, je me sens du côté des vivants quand je rencontre les personnes ou que je suis en contact avec elles. J’ai pris petit à petit confiance et espère être efficace dans les missions que l’on me confie. Travailler sur les témoignages, donner la parole à celles et ceux qu’on n’écoute pas ou pas assez, ce sont des valeurs essentielles pour moi.

On rend leur dignité aux personnes en difficulté lorsqu’on les écoute. Il n’y a pas que l’aide matérielle, il faut que les gens soient reconnus pour ce qu’ils sont et ce qu’ils ont vécu et c’est ce que je peux faire à la Fondation. Comme je dis toujours, je ne vais pas « voir » les gens, je vais à leur rencontre. »