Un jour ça ira

Djibi et Ange, deux adolescents à la rue, arrivent à l’Archipel, un centre d’hébergement d’urgence au coeur de Paris.  Il y affronte des vents mauvais, des vents contraires, mais ils cherchent sans relâche le souffle d’air qui les emmènera ailleurs. Et c’est avec l’écriture et le chant qu’ils s’envolent… et nous emportent. Une plongée au coeur d’un centre qui propose une façon innovante d’accueillir les familles à la rue.

Un film d’ores et déjà salué par la presse, produit par MAGNETO (Elfriede Leca et Marc Berdugo) et distribué par Eurozoom.

Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre :
« Ce film doit collectivement nous interroger sur notre capacité à proposer des réponses en logement durables pour toutes ces familles aux parcours difficiles… on sent l’épée de Damoclès sur leur tête tout au long du film, ça doit nous bousculer. »

Edouard et Stan Zambeaux, réalisateurs du film :
« À l’origine de ce film, il y avait l’envie de faire quelque chose de beau pour décrire une réalité souvent présentée sous son aspect uniquement miséreux. Nous avions envie d’avoir une approche esthétique de cette question, de magnifier les personnages, de montrer que la situation extrêmement difficile dans laquelle ils étaient n’atteignait pas leur dignité. Il y avait cette volonté-là et c’est en cela qu’on est à mes yeux au-delà du journalisme. Çela parle d’un regard sur la société, de l’ampleur d’un phénomène. »

Stan Zambeaux :
« C’est aussi un lieu qui nous a marqués dès le début : très cinématographique, très vaste et en même temps fermé comme une bulle. Tu ne fais pas un film sur le lieu, tu ne fais pas un film sur les gens, tu fais un film avec le lieu, tu fais un film avec les gens qui y sont. Et l’on a vécu avec les gens tout ce temps-là ; c’était le prix pour pouvoir obtenir leur confiance et leurs paroles. » 

Toute l’équipe du film « Un jour, ça ira » sera en tournée dans plusieurs villes de France dès la mi-février.